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Nous voulons provoquer la curiosité plutôt que servir une consommation culturelle convenue qui, sous l’étendard du divertissement, revêt les habits de la diversion, dans une accumulation de clichés ou de représentations grotesques du monde. C’est une démarche compliquée parce qu’elle se heurte sans cesse à une série d’accusations démagogiques et sans fondements, dressées comme des boucliers inébranlables devant ce théâtre qui serait élitiste ou réservé aux initiés.
C’est au quotidien qu’il faut défendre notre ambition et n’en pas démordre. C’est un travail laborieux, parfois gratifiant, parfois raté. C’est celui que nous menons pour conserver au verbe sa capacité de jubilation et de liberté.
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a c t u a l i t é s . . . |
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Connais-tu l’heure de la fin de la nuit On aurait dû dire non. Résister davantage, mais comment ? Ça va si vite, il y a le boulot, les soucis de tous les jours. Les autres aussi baissent les bras pour être un peu tranquilles, non ? Franck Pavloff, Matin Brun, extrait.
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On constate la montée du fascisme et de l’extrémisme, teintée d’un regard nauséabond sur l’histoire et l’humanité. Souvent insidieuses et sournoises ces montées. Jamais loin de nous, juste à côté, comme une araignée tisse sa toile méthodiquement, tranquillement. Et on se rend compte trop tard. On se dit qu’on aurait dû. On regrette de ne pas avoir réagi plus tôt.
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textes Franck Pavloff et Samuel Gallet / mise en scène Luc Sabot / avec Antonin Grob et Luc Sabot / scénographie Cécile Marc / lumières Julie Valette / son David Michel / photos Marc Ginot / teaser Brice Jullien -
>>> regarder le teaser >>> en savoir plus -Pavloff
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Marx Matériau
Vous ne direz pas que je surestime le monde présent ; si cependant je ne désespère pas de lui, c’est que précisément sa situation désespérée me remplit d’espoir. Karl Marx
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Marx se penche sur l’humanité et raconte le monde de l’homme. Pas de scène, pas de salle, un espace unique, pour 50 spectateurs. On est comme chez soi, on pourrait y recevoir, y manger, y dormir. La parole naît naturellement sur le mode de la discussion, une histoire qu’on raconte. C’est une parole directe, non théâtrale, identique à celle que l’on aurait dans une soirée entre amis, et commence, tambour battant, la tentative de résolution d’une énigme, celle de la vie économique de l’homme, une enquête sur nous-mêmes.-
d’après des textes de Karl Marx / conception et texte établi par Jacques Allaire et Luc Sabot / avec Luc Sabot / régie Cédric Bossu / photos Marc Ginot
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